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samedi 12 décembre 2015
jeudi 10 décembre 2015
lundi 23 novembre 2015
jeudi 19 novembre 2015
mercredi 18 novembre 2015
Questions après les attentats
Que faire face à l'état islamique?
Après les attentats du 13 novembre, que peut-on faire face à l’Etat islamique ?
La réponse militaire française est-elle appropriée ?
Aurait-on besoin de troupes au sol ?
Réponse avec l’invité exceptionnel du Club de l’économie du Monde, Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po et spécialiste de l’islam contemporain.
Après les attentats du 13 novembre, que peut-on faire face à l’Etat islamique ?
La réponse militaire française est-elle appropriée ?
Aurait-on besoin de troupes au sol ?
Réponse avec l’invité exceptionnel du Club de l’économie du Monde, Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po et spécialiste de l’islam contemporain.
mardi 17 novembre 2015
lundi 16 novembre 2015
Zaz - Si (paroles)
Si j'étais l'amie du bon Dieu.
Si je connaissais les prières.
Si j'avais le sang bleu.
Le don d'effacer et tout refaire.
Si j'étais reine ou magicienne,
princesse, fée, grand capitaine,
d'un noble régiment.
Si j'avais les pas d'un géant.
Je mettrais du ciel en misère,
Toutes les larmes en rivière,
Et fleurirais des sables où filent même l'espoir
Je sèmerais des utopies, plier serait interdit,
On ne détournerait plus les regards.
Si j'avais des milles et des cents,
Le talent, la force ou les charmes,
Des maîtres, des puissants.
Si j'avais les clés de leurs âmes.
Si je savais prendre les armes,
Au feu d'une armée de titans.
J'allumerais des flammes,
Dans les rêves éteints des enfants.
Je mettrais des couleurs aux peines.
J'inventerais des Éden.
Aux pas de chances, aux pas d'étoiles, aux moins que rien.
Mais je n'ai qu'un cœur en guenille,
Et deux mains tendues de brindilles.
Une voix que le vent chasse au matin.
Mais si nos mains nues se rassemblent,
Nos millions de cœurs ensemble.
Si nos voix s'unissaient,
Quels hivers y résisteraient ?
Un monde fort, une terre âme sœur,
Nous bâtirons dans ces cendres
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur.
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur.
pdf TV5 Monde
pdf Fransk Sprog
ATTENTAT.....Comment en parler a nos enfants
— Donner des repères géographiques sur une carte
— Ce qu’il faut dire pour les tout petits avant 4 ans, les rassurer, Pour les plus grands, leur expliquer calmement et surtout leur demander ce qu’ils en pensent.
— Les mots qu’il faut employer, y compris des aveux d’ignorance (est-ce que ça va se reproduire ?).
— Exprimer ses émotions, mais sans excès et laisser les enfants exprimer les leurs.
— Ne pas hésiter à les impliquer dans les élans de solidarité.
Des ressources pour parler avec les élèves
C'est quoi le terrorisme ?
Pour le Professeur Gamberge, un terroriste est un fanatique qui pense que tout le monde devrait penser comme lui, ou bien qui déteste tellement certaines personnes qu'il pense qu'elles n'ont pas le droit de vivre, parce qu'il pense que ces personnes sont responsables de tout ce qui lui arrive de mal.
Il ne cherche pas à convaincre, il veut terroriser en tuant, parfois au hasard, parfois en se faisant exploser.
Quelles sont les conséquences ?
les contrôles
les mesures spéciales (l'état d'urgence)
Le terrorisme expliqué aux enfants
Les attentats de Paris expliqués aux enfants
Une minute de silence pour Paris
Ce lundi 16 novembre 2015, à midi, comme dans toutes les écoles d'Espagne et en même temps que dans tous les pays d'Europe, nous avons respecté une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Paris de vendredi, et en pensée avec leurs familles dans la peine et avec tous nos voisins français.
Rappelons-nous comment bien réagir après de tels évènements cruels ; ne pas céder à la peur mais continuer à faire vivre nos valeurs de tolérance et de paix autour de nous.
Pour qui?
Pourquoi?
En faveur de quoi?
vendredi 13 novembre 2015
Dans ma rue
J'habite un coin du vieux Montmartre,
mon père rentre saoul tous les soirs,
et pour nous nourrire tous les quatres,
ma pauvre mère travaille au lavoir.
quand j'suis malade, j'reste à ma fenêtre,
j'regarde passer les gens d'ailleurs.
quand le jour vient à disparaitre,
y'a des choses qui me font un peu peur.
dans ma rue y'a des gens qui s'promènent,
j'les entends chuchoter et dans la nuit
quand j'm'endore bercée par une rengaine,
j'suis soudain réveillée par des cris,
des coups de sifflet, des pas qui trainent
qui vont qui viennent,
puis le silence qui me fait froid dans tout le coeur.
dans ma rue y'a des ombres qui s'promènent,
et je tremble et j'ai froid et j'ai peur.
mon père m'a dit un jour : ma fille
tu vas pas rester là sans fin,
t'es bonne à rien ça c'est de famille
faudrait voir à gagner ton pain.
les hommes te trouvent plutôt jolie,
tu n'auras qu'à partir le soir,
y'a bien des femmes qui gagnent leur vie
en s'baladant sur le trottoir.
dans ma rue y'a des femmes qui s'promènent,
j'les entends fredonner et dans la nuit
quand j'm'endore bercée par une rengaine,
j'suis soudain réveillée par des cris,
des coups de sifflet, des pas qui trainent
qui vont qui viennent,
puis ce silence qui me fait froid dans tout le coeur.
dans ma rue y'a des femmes qui s'promènent
et je tremble et j'ai froid et j'ai peur.
et depuis des semaines et des semaines
j'ai plus de maison, j'ai plus d'argent
j'sais pas comment les autres s'y prennent,
mais j'ai pas pu trouver de client.
j'demande l'aumône aux gens qui passent,
un morceau de pain, un peu de chaleur.
j'ai pourtant pas beaucoup d'audace,
maintenant c'est moi qui leur fais peur.
dans ma rue, tous les soirs j'me promène,
on m'entend sangloter et dans la nuit
quand le vent jette au ciel sa rengaine
tout mon corps est glacé par la pluie.
et j'en peux plus, j'attends qu'enfaite
que le bon Dieu vienne,
pour m'inviter à m'réchauffer tout près de lui.
dans ma rue y'a des anges
qui m'ammènent,
pour toujours mon cauchemar est fini.
PDF : fiche pédagogique
vendredi 6 novembre 2015
lundi 2 novembre 2015
Victor Hugo. Demain dès l'aube.
Demain, dès l'aube...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois -tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur
Victor HUGO (1802-1885)
Recueil : Les contemplations
Victor Hugo va à Harfleur pour se recueillir sur une tombe.
La tombe est celle de sa fille.
Sa fille, Leopoldine et son gendre, Charles Vacquérie sont morts noyés dans la Seine.
On se souvient du drame qui frappa Victor Hugo et qui l'associe définitivement au cimetière de Villequier.
Le 9 septembre 1843, il apprit par le journal le drame qui avait, cinq jours plus tôt, frappé sa famille :
sa fille Léopoldine et son gendre Charles Vaquerie ainsi que l'oncle Pierre et leur neveu Arthur s'étaient noyés dans la Seine. Il en fut effroyablement désespéré.
Le souvenir de ce drame lui inspira le magnifique poème "Demain dès l'aube".
C'est très important pour lui de porter des fleurs sur la tombe parce qu'il est très triste.
La tombe est celle de sa fille.
Sa fille, Leopoldine et son gendre, Charles Vacquérie sont morts noyés dans la Seine.
On se souvient du drame qui frappa Victor Hugo et qui l'associe définitivement au cimetière de Villequier.
Le 9 septembre 1843, il apprit par le journal le drame qui avait, cinq jours plus tôt, frappé sa famille :
sa fille Léopoldine et son gendre Charles Vaquerie ainsi que l'oncle Pierre et leur neveu Arthur s'étaient noyés dans la Seine. Il en fut effroyablement désespéré.
Le souvenir de ce drame lui inspira le magnifique poème "Demain dès l'aube".
C'est très important pour lui de porter des fleurs sur la tombe parce qu'il est très triste.
Commentaire composé
Les figures de style
L’anaphore
On répète un même mot à la même place.
Il y a une anaphore dans les deux premières strophes puisque le pronom «je» est répété en tête de chaque vers :
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées...
On peut également parler d’anaphore avec cette reprise d’un même mot dans l’hémistiche suivant, sur le modèle
A .......... / A .......... :
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit
Autre anaphore :
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
La répétition est soulignée par la ponctuation et par la césure séparant les deux hémistiches :
J'irai par la forêt,// j'irai par la montagne.
La comparaison
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit
Le jour est comparé (c’est donc le comparé) à la nuit (c’est le comparant). La comparaison est effectuée par l’outil de comparaison « comme ». Pour qu’il y ait comparaison, il faut un point commun.
Qu’est-ce que le jour et la nuit - normalement opposés - peuvent avoir en commun ? Du fait de la tristesse du poète, il n’y a plus de différences entre le jour et la nuit. La vie est devenue sombre et synonyme de deuil. On peut penser aussi que le poète ne dort pas plus le jour que la nuit, ce qui est suggéré par les trois compléments circonstanciels du premier vers et les futurs simples laissant comprendre que le poète attend l’aube pour partir afin de recueillir sur la tombe de sa fille. Sa journée, de l’aube jusqu’au soir (« Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, »), n’est que douleur, telle une boucle se répétant sans cesse.
La métaphore
l'aube, l'heure où blanchit la campagne = image
« Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe »
Dans sa douleur, le poète ne voit plus la beauté du monde, il ne voit plus « l’or du soir ». Ce groupe nominal ne doit pas être pris au sens propre : l’or ne tombe pas ! C’est une image, une métaphore. Cette figure de style suppose, comme la comparaison, un point commun entre deux choses : la couleur du ciel au crépuscule et la couleur de l’or. Quand la nuit tombe, la couleur du ciel est comme de l’or.
La synedocque
Victor Hugo ne verra ni l’or du soir ni les voiles. Nous avons là une synecdoque. Cette figure consiste à désigner un objet par une de ses parties. Les voiles (parties d’un bateau) désignent le bateau ou les bateaux :
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur
Les voiles désignent évidemment les bateaux.
Le procédé consiste à désigner un objet (le bateau) par une de ses parties (la voile).
L’énumération
Quand plusieurs mots se suivent et sont juxtaposés, on a une énumération :
« Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste... »
L’énumération commence par deux adjectifs qualificatifs : « Seul, inconnu » ; elle se poursuit par deux groupes nominaux «le dos courbé, les mains croisés». Ces mots ou groupes de mots énumérés expriment l’attitude du poète et, en suivant l’enjambement, ses sentiments : « Triste » (le mot est ainsi mis en valeur).
Ce parcours du poète, sa destination pour le cimetière prend alors l’allure d’un calvaire, d’un chemin de croix (« les mains croisées »). Cette idée de la croix se retrouve jusque dans la disposition des rimes, qui sont elles - aussi croisées (ABAB).Troisième AB: La pluie. ZAZ
Troisième AB: La pluie. ZAZ: Le ciel est gris la pluie s'invite comme par surprise elle est chez nous et comme un rite qui nous enlise el cielo es gris la l...
samedi 31 octobre 2015
vendredi 30 octobre 2015
Les voyages forment la jeunesse
« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à
chercher de nouveaux paysages,
mais à avoir de nouveaux
yeux. »
Marcel Proust
Rédiger un carnet de voyage
Faire une version numérique du carnet
Ce logiciel gratuit permet de créer un document sous
forme de livre à feuilleter, que l'on peut ensuite installer
sur un site web.
Le logiciel est facile à utiliser ... Mais on peut avoir besoin
de la personne ressource pour le mettre en ligne sur le
site de son établissement.
Carnet de voyage en ligne Crée-le toi même!
jeudi 29 octobre 2015
octobre film
Le vent ................ craquer les branches
La brume ................... dans sa robe blanche
Y’................ des feuilles partout
......................... sur les cailloux
Octobre .................... sa revanche
Le soleil .................... à peine
Nos corps ............................. sous des bouts de laine
...................... dans tes foulards
Tu ................. le soir
Octobre ....................... aux fontaines
Il y ................. certainement
Sur les tables de fer blanc
Quelques vases vides qui .......................
Et des nuages .................. aux antennes
Je t’................ des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu’octobre nous .....................
On ................... tout en haut des collines
Regarder tout ce qu’octobre .........................
Mes mains sur tes cheveux
Des écharpes pour deux
Devant le monde qui ..........................
Certainement ....................... sur des bancs
Il y .................. quelques hommes qui .............................
Et des nuages ....................... sur les antennes
Je t’............ des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu’octobre nous .........................
Et sans doute on .................... apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres
Vous, vous .................... dehors
Comme les enfants du nord
Octobre ................. peut-être
Vous, vous ....................... dehors
Comme les enfants du nord
Octobre ...................... peut-être
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