Conte de Noël 2013: Noël, le meilleur ami de l'homme

NOËL, LE MEILLEUR AMI DE L'HOMME

Il ne manquait plus que trois ou quatre jours pour Noël. Comme tous les ans, les habitants de Genève passaient en souriant devant ma patinoire, avec leurs cadeaux, leurs enfants, et même leur mascottes.
Et moi si seul, en train d’attendre à faire de la peine à quelqu'un pour qu’il me donne quelque chose à manger, ou, qui sait, peut être, m’adopter.
Je n’étais pas comme tous les chiens, au moins pas comme ceux des familles qui passaient; je ne savais pas donner la patte, je ne savais pas non plus qui étaient mes parents, ni s’ils étaient des chiens de race ou s’ils avaient un “pedigree”, personne ne voulait de moi.
Et, enfin arriva le jour de Noël, après de dîner, plein de personnes venaient patiner; enfants, adolescents, grandes personnes.. Une famille attira mon attention, ils rigolaient et paressaient s’amuser plus qu’aucune autre famille: il y avait un père avec un air blagueur, une mère qui devait être très douce, et deux enfants, presque adolescents. Je les observai attentivement quand, soudain, la fille me surprit, elle me regarda et j'eus l’impression qu’elle allait  venir vers moi. J'avais peur, mais ils paraissaient tellement gentils que je ne pus  éviter de rester sans bouger.

Elle me caressa et me donna des câlins, quelque chose que personne n’avait jamais fait.
Je ne sais pas comment, mais après une heure, je me suis retrouvé chez eux, avec toute la famille, dans une vrai maison au chaud, entouré de personnes qui étaient prêtes a me donner de l’amour. Ce conte porte mon nom, je m'appelle  Noël, joli nom pour l'occasion.

J’ai appris à connaître les enfants et je me suis beaucoup amusé avec eux: on est parti en vacances à Miami, à New York, en Espagne, et ils m’ont même amené à Disney Land! J’ai connu leurs autres animaux de compagnie Bonnie et Ariel, les deux cochons d’Indes, et leurs deux chats: Symba et Chris. Au début, ils n’étaient pas gentils avec moi, mais maintenant on est inséparables. Finalement, j’ai connu leurs poissons, mais ils ne sont pas trop communicatifs.
J’adore cette famille, ils sont tellement gentils avec moi, je vis chez eux comme un roi, bon, pour dire la vérité, maintenant, c’est chez moi.
Je raconte ça après cinq ans, cinq ans au près d’une famille un peu folle mais avec un énorme coeur, qui m’a fait croire à nouveaux au Père Noël.

Andrea Rey